interview Salsa d’Alex

Salsa Loca - Strasbourg Association de danse salsa à Strasbourg

interview Salsa d’Alex

Cette semaine, c’est au tour d’Alex, professeur de salsa cubaine chez les Sals’Heroes de nous parler un peu de lui. Un passionné, qui transmet son savoir depuis déjà quelques années et avec qui vous avez sûrement dû danser dans les différentes soirées strasbourgeoises.

1-    Peux-tu te présenter ?

Salut, moi c’est Alex j’enseigne la salsa cubaine à Strasbourg aux côtés de Manolito, Oz et Daudey actuellement sous le nom de Sals’Heroes. J’adore la salsa cubaine, l’aspect psychologique lié à cette danse, la relation hommes – femmes qui en découle et je suis aussi un passionné de tout ce qui a un rapport avec le développement personnel.

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2-    Comment en es tu venue à la Salsa ? Quel est ton parcours dans la danse en général ?

Et bien croyez le ou pas. Mais je n’étais pas fait pour la danse en général. Pas de coordination, raide, maladroit au possible, bref, regardez l’élève qui galère le plus dans vos cours et bien c’était moi. J’ai commencé la salsa vers 2005 pour dépanner une fille sans cavalier. Personne ne voulait y aller alors…  Après un cours et malgré le fait que je n’y arrivais toujours pas, les filles sont restées souriantes, personne ne m’a jeté de pierres et mon amour propre complètement en négatif ne pouvait plus réagir. Alors, du coup, j’ai continué car finalement j’avais atteint le fond et le monde continuait de tourner quand même. Au bout d’une année de galère, je suis allé voir une soirée à l’hippocampe avec Manolito (avec qui j’enseigne maintenant) et là ce fut la grande claque visuelle. La salsa cubaine avait touché mon cœur. J’ai donc pris plus de 35h de cours et soirées par semaine (cubaine et portoricaine) pour essayer de devenir pas trop mauvais pour les cavalières et parce que l’ambiance des bars, les pédagogies différentes et efficaces étaient tellement agréables. Je suis donc passé entre les mains compétentes de Chara, Stéphane, Didier, Samba, Anne-Sophie, Pascale, Léo, Nicodème, Stéphanie, Jean-Marc etc… Tout ce qui se faisait en salsa à Strasbourg à l’époque. J’ai rajouté du hip hop et du ragga pour assouplir mon balai avec la passionnée Céline qui, et ça c’est important, m’a permis de trouver le rythme des musiques cubaines, hiphop, modernes etc… J’ai fait des stages un peu partout aussi et encore aujourd’hui je me forme.

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De fil en aiguille, on devient un élève avec qui les profs montrent les passes, puis un élève qui remplace le prof quand il est malade, puis un élève qu’on engage pour enseigner. J’ai donc enseigné. Et, finalement, alors qu’un licenciement économique dans mon job d’informaticien arriva, avec Manolito on a créé SauceCubaine grâce à Tufan et un groupe d’élèves motivés. Et ce fut le commencement de ma carrière de prof qui, je l’espère durera jusqu’à mes vieux jours. Car je vis exclusivement de mes cours, c’est devenu mon travail depuis plus de 5 ans. 5 ans que j’enseigne entre 12 et 15 heures par semaine. Ca commence à faire beaucoup de pas foulés. Ensuite, au bout de 3 années on a créé, toujours avec Manolito, Sals’Heroes qui en est à sa deuxième génération d’élèves.

3-    As-tu une anecdote à nous raconter ?

A l’époque à la Mezzanine of London, quand j’étais encore peu sûr de moi et de niveau intermédiaire, une fille m’a invité. Pendant la danse, je m’excusais sans cesse car je ratais des passes, je me cognais aux voisins, j’étais vraiment désolé pour elle. A un moment elle m’a regardé et dit… « Tais toi et danse ». A partir de là, la danse s’est bien passée. Et encore maintenant quand je me sens en galère je repense à cette phrase.

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4-    Tu peux nous faire découvrir ou redécouvrir un Artiste de la scène Salsa (danseur, chanteur, DJ etc…) et nous donner ton point de vue sur lui ?

Je n’ai pas d’autres choix que de vous présenter Esteban Isnardi, notre parrain Sals’Heroes,  qui, des fois, vient enseigner chez nous par surprise. Cet Homme est en train de créer sa légende et elle est bien belle. La force d’Estéban est son savoir sur la salsa, son histoire. Et oui ce n’est pas l’aspect technique que j’adore chez Esteban mais c’est tout ce qui est à côté. On l’a interviewé sur notre site là : http://www.salsheroes.fr/mdp/esteban-isnardi-2/ si vous voulez en savoir plus sur ce danseur, professeur, écrivain et voyageur international.

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5-    Une chanson qui te trotte dans la tête en ce moment ? et pourquoi ?

– Ocean de John Butler Trio

Parce que c’est celle qui me caractérise le plus. En tout cas en ce moment. Et parce quelle sera ma compagne de voyage dans le désert ce nouvel an, ramener l’océan dans le désert me paraît une bien belle idée. Et, pour finir, parce que ce n’est pas de la salsa.

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6-    Des conseils pour les débutants qui ont commencé un peu partout la Salsa cette année ?

N’oubliez pas que c’est un loisir. Ne vous mettez pas la pression, prenez votre temps. Il y a plus de 14 associations de salsa à Strasbourg, autant de caractères, pédagogies, lieux, styles et ambiances pour que vous trouviez Salsa à votre pied. Allez tester, et restez là où vous vous sentez le mieux jusqu’à ce que vous changiez. Il n’y pas d’écoles meilleures qu’une autre. Il y a juste celle qui vous va. Le niveau Strasbourgeois est très très bon, vous avez de la chance.

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